Les réflexes archaïques, ces mouvements involontaires observables pendant les 1ers mois de vie, sont notre instinct corporel. À l’origine de notre construction neurologique, ils sont nécessaires au bon développement et forment une sorte de programme d’entrainement intégré.
C’est par ces compétences motrices que l’enfant pose les bases de sa découverte du monde, de lui-même et des autres. Tout comme le cerveau contrôle le corps, le corps a lui aussi beaucoup à enseigner au cerveau.
Les réflexes archaïques ou primaires sont donc des mouvements automatiques, répétitifs, incontrôlables qui laissent ensuite place aux réflexes de posture. Si une mauvaise intégration a lieu dans le système nerveux, le corps est alors parasité. Cette surcharge de notre système nerveux réduit la disponibilité d’apprentissage.
Les mouvements doux conseillés pour intégrer les réflexes archaïques agissent sur la plasticité cérébrale, pour recréer les connexions neurologiques et ainsi retrouver motivation, engagement, présence et disponibilité.